Une réalité économique 3

Le mot de Vanessa.

« Nous ne vendions notre pêche qu’en criée, maintenant grâce aux circuits courts comme les Amap nous vendons en direct notre pêche à un tarif beaucoup plus intéressant pour nous ainsi que pour de nombreuses familles qui ne mangeaient pas forcément de poisson par rapport aux prix. De plus, nous n’avons pas de frais de criée sur ces ventes là. »

Poupe du bateau
Poupe du bateau

« Nous économisons également en carburant car en rejetant moins de poissons indésirables pour les criées, nos temps de pêche sont plus courts et nous partons moins loin également. Les salaires des matelots, grâce à ces circuits courts, sont revalorisés. Les mois d’été sont plus difficiles car les poissons restent au fond de l’eau et pour  les fileyeurs c’est beaucoup plus compliqué d’avoir de bonnes journées. Mais, avec les mois moins chauds, la pêche est plus rentable. »

Coucher du soleil à travers un filet de pêche
Coucher du soleil à travers un filet de pêche

Mais Nicolas ne regrette pas un instant son investissement et a le recul suffisant pour affirmer aujourd’hui que si l’on met en balance l’impact positif de la vente en Amap sur son entreprise de pêche et les contraintes imposées par ce système, le bilan est largement positif. D’autant plus que la démarche de Nicolas dépasse également le cadre de son entreprise et améliore l’image de toute la filière.

 

Cliquez sur le lien ci-contre pour accéder au contrat : CONTRAT poisson 2012-2013

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.