Le mot de Vanessa.
« Nous ne vendions notre pêche qu’en criée, maintenant grâce aux circuits courts comme les Amap nous vendons en direct notre pêche à un tarif beaucoup plus intéressant pour nous ainsi que pour de nombreuses familles qui ne mangeaient pas forcément de poisson par rapport aux prix. De plus, nous n’avons pas de frais de criée sur ces ventes là. »
« Nous économisons également en carburant car en rejetant moins de poissons indésirables pour les criées, nos temps de pêche sont plus courts et nous partons moins loin également. Les salaires des matelots, grâce à ces circuits courts, sont revalorisés. Les mois d’été sont plus difficiles car les poissons restent au fond de l’eau et pour les fileyeurs c’est beaucoup plus compliqué d’avoir de bonnes journées. Mais, avec les mois moins chauds, la pêche est plus rentable. »
Mais Nicolas ne regrette pas un instant son investissement et a le recul suffisant pour affirmer aujourd’hui que si l’on met en balance l’impact positif de la vente en Amap sur son entreprise de pêche et les contraintes imposées par ce système, le bilan est largement positif. D’autant plus que la démarche de Nicolas dépasse également le cadre de son entreprise et améliore l’image de toute la filière.
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