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Visite de l’exploitation d’Eduardo Saguar – Episode n° 1 : L’exploitation

Visite de l’exploitation d’Eduardo Saguar – Lundi 19 mai 2015 – Marie Guillou et Marc Bogas

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Eduardo cultive un terrain de 1,5 hectares situé dans les marais d’Eysines, derrière le parc de Majolan. Il possède une serre et deux hangars. Ces bâtiments lui servent de stockage pour les légumes cueillis en attente de distribution, pour les plants et pour son matériel.

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Son terrain est traversé par la « Réguette », un bras de la « Jalle » :

  • Cela lui permet d’avoir de l’eau toute l’année. Il a ainsi pu mettre en place un système d’irrigation avec pompe.
  • Par contre cela cela génère des problèmes de drainage et une partie du terrain est indisponible en hiver.

Eduardo3Cela fait maintenant trois ans qu’Eduardo travaille ce terrain. Sa première année a été consacrée à la remise en état : le terrain avait été exploité par un maraîcher puis, au départ à la retraite de ce dernier, le terrain avait été laissé en friche pendant 10 ans. Il a fallu tomber des arbres et arbustes, déraciner, broyer, ensevelir, aplanir…. : du gros œuvre…

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Il y avait donc un fort taux de substance organique dans la terre, ce qui n’était pas toujours bon pour les plantations. Désormais, ce taux d’humus est mieux adapté et profitable aux légumes.

Son terrain est entouré de fossés dont l’entretien n’est pas toujours fait régulièrement. Cela qui a occasionné l’année dernière l’inondation de son terrain. Le propriétaire concerné a curé les fossés cette année. Le curage doit obéir à des règles environnementales pas toujours faciles à respecter.

Eduardo livre une Amap à Bordeaux (26 paniers) et l’Amap Blanquefort (15.5 paniers). Soit 41 paniers. Il pourrait produire jusqu’à 50 paniers, peut-être un peu plus, 60 maximum.

Un autre maraîcher va s’installer en face du terrain d’Eduardo. Ils se connaissent et envisagent de s’aider autant que possible. Cela est une très bonne nouvelle car il n’est pas toujours facile de travailler seul. L’autre maraîcher ne souhaite pas partir sur un fonctionnement d’Amap car trop contraignant : cela oblige à augmenter les variétés. Il va se focaliser sur quelques variétés et les vendre sur des marchés.